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Univers Polars
12 avril 2005

Bienvenue, Je suis Diane, Vous pouvez me poser

Bienvenue, Je suis Diane,

Vous pouvez me poser des questions sur le livre. Je suis tout ouïe !

N'hésitez pas ! A très bientôt les amis...

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Commentaires
N
Je tombe sur votre blog un peu par hasard. Habitant à Boulogne-Billancourt, j'ai trouvé sur le site de la mairie un annuaire des blogs boulonnais dans lequel vous figurez.<br /> <br /> Puisque j'ai un auteur d'histoires de crimes sexuels en série sous la main, j'aimerais vous poser une question : que pensez-vous de cette fascination ambivalente qu'exercent ces criminels en série ? Sur le fait que ce sont des criminels que nous devrions condamner dans nos cœurs pour ce qu'ils sont, et que pourtant ils fascinent ?<br /> <br /> Si ma question vous embarasse, sachez qu'elle ne se veut nullement agressive et que je ne vous accuse pas d'inciter les jeunes au crime ou quoi que ce soit de ce genre.
D
Bonjour,<br /> tant pour faire connaitre ton livre que pour partager ta passion du polar, je t'invite sur le site http://polars.affinitiz.com<br /> à bientôt
D
Mark Quinlan se détourne alors d'elle. Il allume une cigarette. Lorsqu’elle s’approche, elle voit que c’est une Camel. La nuque de Quinlan est musclée, puissante. Un frisson la parcourt. Il est châtain clair. Lorsqu’il lui fait face à nouveau, elle a un coup au cœur : il est séduisant. Plus encore. La rudesse de ses traits laisse transpirer une sensualité à fleur de peau. Elle le sent. Ses yeux verts, son regard lui font penser à ceux d’un chien errant, abandonné.<br /> Son nez droit, aquilin débouche sur une bouche fine et sexy. Il a un petit grain de beauté en plein milieu de la joue droite. Il porte ses cheveux coupés très courts. <br /> Une intéressante combinaison de ses traits ne fait aucun doute sur ses origines familiales ; un père Maori de Nouvelle Zélande et une mère française de Louisiane. Il ne bouge pas. Il regarde sa cigarette se consumer lentement. Claire s’assoit en face de lui et pose le dictaphone entre eux. Elle le branche.<br /> - Eteignez ça, s’il vous plaît ; dit-il simplement, sans la regarder.<br /> Elle le fixe longuement. Il a une voix rauque due à la cigarette.<br /> - Très bien ; murmure-t-elle.<br /> Instantanément les grands yeux clairs la dévisagent. Des yeux limpides, ne laissant transparaître aucun sentiment, brûlants d’une intensité féroce qui émane du profond de son être.<br /> - Mais je dois prendre des notes, Monsieur Quinlan. Si cela vous pose un problème, dites-le moi.
X
Salut ! Merci pour ces extraits, c'est très gentil ! ça me donne encore plus envie de l'acheter !! Très bonne journée ! @+. Amicalement.
D
Extrait :<br /> La Mambo regarde la silhouette en face d'elle. Ses yeux reflètent la peur, elle sent que l'étranger est empoisonné, lui aussi.<br /> - On doit faire appel au Govi .<br /> L'étranger sait de quoi elle parle et sort deux gourdes de son sac et dépose cinquante centimes dans un coui. La Mambo qui est assise sur une chaise tient dans sa main le Govi qui va capter le Iwa et allume une bougie. Elle secoue une clochette en répétant une litanie de mots inaudibles, en transe. Parfois, il semble à l'étranger que c'est du créole ou du latin dérivé. Mais en fait c'est du pur africain.<br /> - Au nom monsieur Damballah Woedo-Tocan miroise, Dame Salavantior passa wilibo wilimin Odan aica siucan, odan owedo gnemin, odan missiou wouedo, Damballah wouedo dienque, Damballah wouedo tingui, nègre arc-en-ciel filé. Après Dieu, après Dieu, après Dieu…<br /> Subitement, l'étranger entend une voix tonitruante qui ne vient de nulle part et qui change d'intonation à chaque instant. Elle résonne dans le Govi. Il se demande comme la négresse fait pour tromper son monde ainsi, pour apeurer le consultant. Les objets autour d'eux se mettent à trembler, les verres et les bouteilles s'entrechoquent. La Mambo lève alors un bâton pour apaiser l'esprit.<br /> - Tu as mal, étranger. Tu souffres de son absence. Je peux sentir la haine en toi. Je peux voir son visage si distinctement que cela me brûle les yeux. <br /> La femme noire tousse, se plie en avant.<br /> - Tu es la mort incarnée. On ne peut pas te faire confiance. Tu es un Pétro <br /> La Mambo tend un doigt accusateur vers l'étranger.<br /> - Sors d'ici et ne reviens plus jamais. Tu es le mal. Tu as besoin de te nourrir de cadavres pour vivre dans l'esprit de ta vengeance. Sors ! Va-t'en !
Univers Polars
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